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Novembre 2019
Parc Naturel Régional de
la Brenne (Indre-36)
Vendredi 1...
Ciel bas. Nuées grises roulant au-dessus d’un paysage morne. Austérité de saison – novembre débute les pieds dans la boue et le crâne copieusement arrosé de pluie. La lande et le marais s’étendent à perte de vue. Nous nous attendons presque à entendre le cri lugubre du chien des Baskerville. Un vent faible souffle du sud son air doux saturé d’humidité. Les naturalistes aguerris que nous sommes ont heureusement paré à toutes les éventualités : chargés de sacs lourds mais contenant toute la panoplie des passionnés d’extérieur. Chaussures imperméables, bottes en caoutchouc, chaudes parkas, pantalons et capes de pluie, parapluies, jumelles, lunettes d’observation, appareils photos…
De véritables vitrines du vieux campeur !
Les cris des Alouettes des champs et des Pipits farlouses tombent du ciel entre deux gouttes. Des oiseaux de passage, en route vers des contrées hospitalières plus au sud. L’Accenteur mouchet tout à son habitude traîne dans les buissons. Des Rougegorges familiers émettent des « tic » et des « tac » secs et métalliques. Un long chemin s’étire – rectiligne – devant nous. Nous nous y engageons : le séjour en Brenne vient de débuter.
Un rapace au plumage sombre chasse au-dessus de la réserve de Chérine. Brun chocolat – presque noir dans la lumière blafarde de la mi-journée. Calotte de couleur chamois. Un Busard des roseaux s’approche, indifférent à ces paires d’yeux qui l’admirent. D’un battement d’ailes puissant, le busard passe à notre hauteur puis s’éloigne pour disparaître rapidement derrière une haie d’arbustes. Les notes flûtées du Bouvreuil pivoine et le chant explosif de la Bouscarle de Cetti nous distraient de ce premier rapace. La Brenne recèle de nombreux trésors et attire notre attention de tous côtés.
Après une brève accalmie, le ciel s’épanche de nouveau. Un crachin britannique. Les anglais partagent avec les bretons et les normands une richesse lexicale de l’humidité. Tout comme le mot « oiseau » est très peu utilisé dans les cercles ornithologiques car trop vague et si imprécis qu’il est vide de sens, le mot « pluie » se décline sous une infinie de termes le long des côtes de la Manche. Bruine, grain, brouillasse, rincée, giboulée, ondée, saucée, averse, flotte, douche, drache… La pluie y est fine, drue, torrentielle, battante, oblique ou verticale, abondante, diluvienne, serrée, continue, incessante, orageuse, éparse, pénétrante, douce ou glacée, cinglante, en bourrasque, apaisante, désaltérante… Mais toujours source de vie.
Un crachin, donc.
Qui ne nous tourmente guère puisque nous atteignons bientôt un observatoire abrité. Une belle construction de bois nantie de meurtrières permettant de voir sans être vus. Devant nous, un étang peu profond accueille de nombreux oiseaux. Une magnifique Grande Aigrette au plumage immaculé pêche sur notre droite. Des bandes de canards dorment la tête sous l’aile pour la plupart. Quelques-uns se nourrissent des herbes qui poussent sur les berges en pentes douces. Des Canards colverts pour la majorité. Mais nous repérons rapidement des Sarcelles d’hiver identifiables à leur petite taille. Des Canards chipeaux et leur livrée argentée – petit miroir blanc sur l’aile – croisent quelques Canards siffleurs. Trois Canards pilets complètent la liste des anatidés.
Le bruine devient brouillasse. La brouillasse tourne à l’ondée. Lorsque l’ondée cède le pas à une drache véritable, notre groupe s’est réfugié dans un nouvel observatoire. Vaste. Surplombant un grand étang au niveau d’eau très bas. Les immenses zones en vase accueillent de nombreux limicoles – ces oiseaux haut sur pattes qui picorent le sol les pieds dans l’eau à la recherche d’un insecte, d’un ver ou d’un petit crustacé. Quelques dizaines de Bécassines de marais occupent les lieux. Ainsi que quelques Courlis cendrés au bec démesuré. Beaucoup plus petits, les Bécasseaux variables zigzaguent en tous sens. Une Bécassine sourde est finalement découverte avant que les oiseaux ne s’envolent – dérangés par on sait quoi.
Frustration…
En fin d’après-midi, avant que la nuit ne tombe, un groupe de Grues cendrées est découvert dans un chaume de maïs. Les grands oiseaux – mesurant 1.20 mètres de haut pour plus de deux d’envergure – fouillent le sol de leur bec puissant. Epis abandonnés par la moissonneuses, grains épars. Les grues glanent avec méthode et patience, s’alimentant en abondance afin de poursuivre une migration qui leur coûte une énergie colossale. Certains oiseaux doublent leur poids avant le grand départ, accumulant des ressources sous forme de graisses.
Une centaine d’oiseaux sont visibles. Mais d’autres peuvent se tenir au-delà d’un rayon de courbure qui nous masque l’essentiel de la parcelle. La douche a heureusement cessé. Quelques gouttelettes restent en suspension dans l’air mais rien susceptible d’effrayer notre groupe sur le terrain depuis plusieurs heures déjà. Le ciel toujours très gris absorbe l’essentiel de la lumière. Les appareils photos peinent à saisir les vols qui se succèdent. Car les grues quittent les lieux par vagues. Pour se rendre à leur dortoir plus au nord. Par paquet de dix. Par paquet de cents… Une écharpe de mille individus. Le tout dans un vacarme incessant – les grues sont des oiseaux très bruyants, claironnant leurs cris de trompette à la cantonade. Rumeur permanente qui emplit l’air. Ambiance !
Certainement la migration la plus spectaculaire que l’on puisse voir en Europe.
Bien arrivés : hébergement spartiate mais satisfaisant. Stop.
Chacun prend possession de son petit territoire. Stop.
Pour filer au restaurant après une douche revigorante. Stop.
Excellent dîner. Stop.
Frites de carpes, filets de sandre et autres gourmandises du cru. Stop.
Ciel noir constellé d'étoiles à l’heure de nous glisser sous la couette. Stop.
Samedi 2...
Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce matin, le ciel est dégagé. De belles lumières inondent une magnifique campagne bocagère. Des haies, des prés piqués de vieux chênes au port régulier. Avec un petit quelque-chose de british. Une atmosphère qui évoque la vieille campagne du sud de l’Angleterre. Harmonieuse et verdoyante.
L’aube pointe son nez et teinte les nuages de rouge, d’orange, d’ocre ou de parme. Les prés sont verts et toute la végétation scintille des mille millions de gouttelettes traversées par les premiers rayons du soleil. Le vent est nul et la température étonnamment douce pour un week-end de la Toussaint.
Et les Grues cendrées sont là.
Par dizaines, centaines, milliers. Des vols zèbrent le ciel de toute part. L’air – comme la veille au soir – saturé de leurs cris incessants. Les jumelles rivées à nos yeux à admirer un oiseau. Ou simplement le regard porté sur l’horizon pour jouir du ballet dans son ensemble. Les appareils photos crépitent. On tente de compter. Cent ici, trois cents là. Un bon millier déjà posé plus loin. On additionne – sans oublier de compter toutes les retenues. Le groupe est plus important qu’hier. Nous avons dû en manquer à l’heure où tous les chats sont gris. A moins que des nouveaux arrivants aient grossi dans la nuit l’effectif déjà présent. Au moins cinq mille oiseaux vaquent devant nous à leurs occupations. Au loin ! Car les grues se montrent très farouches et leur distance de sécurité reste très élevée.
Le beau temps se maintient. Une balade en forêt est décidée, sous les frondaisons aux couleurs d’automne. De nombreux passereaux migrent dans un ciel qui se charge peu à peu. Alouettes des champs, Pipits farlouses, Pinsons des arbres, Pinsons du nord, Grives musiciennes. Isolément ou en petites volées lâches. De quoi apprendre ou réviser leurs cris – bon nombre d’oiseaux demeurent invisibles, au-dessus des arbres. Des Rougegorges familiers chantent. Mélopée aux notes flûtées et un peu tristes. Troglodytes mignons, Sittelles torchepots, Accenteurs mouchets et Pouillots véloces sont également de la partie.
Les teintes s’étirent du vert au roux en passant par tout un panel de jaunes. Un vent léger se lève et agite les plus hautes branches. Nous apportant la rumeur des Grues cendrées, déjeunant à près d’un kilomètre.
Mais la vedette de l’instant est sans aucun doute la lumière. « Mais regardez-moi cette lumière ! » devient le leitmotiv de ces quelques heures. Un rayon perçant à travers les branches. Illuminant les feuilles devenues transparentes. Baignant le chemin d’une clarté chaude et douce. Dansant au sol au gré de la brise. Les appareils photos immortalisent cette magie si éphémère.
Plus loin, sur le tertre dominant les environs, le château du Bouchet élève ses tours médiévales depuis le XIIIe siècle. L’ensemble du hameau affiche un caractère certain. Un habitat construit de grès rouges au pied duquel notre groupe serpente. Entre deux clichés de notre patrimoine, un grand oiseau est tout à coup aperçu glissant dans notre direction. Un oiseau si grand que nous l’accueillons tout d’abord avec incrédulité. « C’est un rapace » entendons-nous. Oui, certes ! Mais d’une taille tout à fait inhabituelle. Silhouette très massive. Des ailes longues et très larges. Lorsqu’enfin nous attrapons nos jumelles, c’est uniquement pour confirmer l’identification et nous régaler de cette merveilleuse surprise. Car le nom de l’oiseau ne fait guère de doute : un Pygargue à queue blanche. Le plus grand aigle européen – mesurant jusqu’à 2.40 mètres d’envergure pour un poids compris entre 4 et 5 kg.
Une belle bête !
Même si l’espèce se montre de temps à autre dans la région, la probabilité de croiser sa route à l’improviste reste très mince. Car l’oiseau peut rester perché des heures durant sur une grosse branche horizontale, au bord d’un étang, dans un marais, en lisière d’un bois. Et ne voler que pour chasser son dîner. La chance est de notre côté !
La Brenne est parsemée de pièces d’eau de toute taille. Près de trois-mille si on en croit les brochures du Parc Naturel Régional. Tous artificiels et datant du Moyen-Age pour les plus anciens. Aujourd’hui dédiés à la pisciculture, ils sont périodiquement vidés pour récolter les poissons dans de vastes filets. De nombreux étangs à sec jalonnent notre parcours. Au bord d’un étang encore en eau et abrités dans un observatoire de la pluie qui nous a malheureusement retrouvés, le groupe s’installe pour déjeuner. Avec une bonne bouteille de vin blanc agréablement parfumé d’orange en guise d’apéritif. Car un pygargue surprise est un pygargue qui se fête !
Le reste de la journée est bien arrosé. La flotte cingle contre les vitres, précipitée avec violence par un vent fort sous les averses. Entre les grains, une brouillasse molle happe les couleurs du paysage. La nature délavée disparaît derrière un rideau gris. La lumière si belle de la matinée se mue en un ersatz de jour blafard. Terne. Le niveau d’eau des étangs est si bas que nous nous consolons de cette météo de mousson. La Brenne a le plus grand besoin de cette eau qui n’en finit plus de tomber. L’extraordinaire humidité et la chute de la température en début d’après-midi nous gardent toutefois claquemurés derrière les pans de bois des abris. Des bandes de Sarcelles d’hiver barbotent indifférentes aux éléments. Une trouée d’une dizaine de minutes apporte une lumière inespérée le temps de quelques prises de vues.
Douche brûlante pour nous laver de l’humidité de la journée. Stop.
Puis excellent restaurant à Argenton-sur-Creuse. Stop.
Menus aussi délicieux que copieux. Stop.
Suivi d’une indispensable balade digestive à la nuit tombée. Stop.
Quelques photos de la ville endormie. Stop.
Et au lit ! Stop.
Dimanche 3...
Pluie battante une bonne partie de la nuit. Qui s’écrase encore lourdement sur le sol détrempé à l’heure du café matinal. Le vent souffle du sud-ouest, suffisamment fort pour nous rincer d’une seule rafale.
Le lever des Grues cendrées tourne court. Des paquets d’oiseaux parviennent jusqu’aux parcelles de maïs pour y passer une nouvelle journée de fringale. Mais la météo est si peu propice que nous nous éloignons rapidement. Le long de la route que nous suivons, et au ras des mottes mal équarries d’un labour, un petit Faucon émerillon file à contre vent. Une chasse du matin à un mètre au-dessus du sol pour surprendre un pipit, un chardonneret, un pinson.
De retour dans le vaste observatoire de l’étang Purais, nous retrouvons nos Bécassines des marais. Elles sont ce matin plus d’une centaine à arpenter la vasière, plongeant leur long bec dans la terre à la recherche d’un ver. Des Bécasseaux variables, des Vanneaux huppés et quelques Courlis cendrés se remplissent eux aussi l’estomac. L’une des trois principales activités qui occupent tous les êtres vivants n’ayant pas un frigo à portée de main – en plus, naturellement de veiller à rester en vie pour se reproduire.
Grandes Aigrettes, Aigrettes garzettes et Hérons cendrés adoptent une technique différente dans la conquête de leur casse-croûte. Ces trois espèces de hérons se figent telles des statues de marbre et ne bougent plus un cil. Se font oublier. Pour devenir un élément du paysage. Et reprendre vie dans une fulgurance pour harponner le poisson imprudent passant à portée de bec. Les Grands Cormorans – eux – sont obligés de se jeter à l’eau pour manger. Se nourrissant de poissons, ils plongent sous la surface pour aller cueillir leurs proies au sein de leur élément liquide. Puis de longuement sécher leur plumage qui n’a curieusement rien d’imperméable, posés sur un piquet ou un arbre, les ailes grandes ouvertes.
Comme les oiseaux, nous ressentons bientôt le besoin de reprendre des forces. De partir en chasse de quelques calories revigorantes qui nous aideront à lutter contre le froid humide et pénétrant. Notre technique à nous consiste à dégoter un bistro ou une auberge, de nous installer autour d’une table et de commander cafés, thés et chocolats chauds. Pas besoin de partir à la pêche le cul dans l’eau glacée, de fouiller la vase du bout de notre nez ni de patienter une heure à l’orée d’un bois sous la flotte. Nous consultons la carte apportée par la serveuse et transmettons la commande qui nous parvient presque aussitôt. Notre espèce vit tout de même une existence confortable !
Contre toute attente, les épais nuages finissent par se déchirer. Un franc soleil apparaît pour réchauffer nos os humides. Les rayons apportent un réconfort plus grand encore que notre collation – et ce n’est pas peu dire. Devant l’auberge, l’étang à sec est couvert d’une haute végétation au-dessus de laquelle les rapaces viennent chasser. Nous observons un véritable ballet aérien mettant en scène deux Busards des roseaux – un mâle adulte et une femelle – et trois Busards Saint-Martin – femelle et immatures. Sur un toit, un Rougequeue noir nous observe.
A la faveur de la chaleur – toute relative – une grosse libellule croise notre route de son vol rapide et capricieux. Grande taille, tons mêlés de vert et de bleu : un mâle d’Aeschne bleue, l’une des plus grandes espèces françaises. Et l’une de celles qui vole le plus tardivement en saison. Une nouvelle surprise en ce week-end maussade.
La milieu de l’après-midi voit le ciel se dégager. La lumière souligne artistiquement tous les paysages. Tout devient plus beau. Plus gai. Pour fêter le retour du photon, une seconde libellule traverse notre champ de vision. Taille moyenne, abdomen et thorax rouges. Un Sympétrum sanguin. Un papillon est également aperçu. Mais il s’éloigne à tire d’ailes et reste anonyme. Emportant au loin son identité et ses couleurs que nous aurions aimé admirer.
Lorsqu’un oiseau s’envole pour se réfugier sur une branche basse d’un arbre au bord de l’eau. Un petit héron au dos sombre apparaît dans les jumelles braquées sur lui. Un Bihoreau gris. Un adulte. L’oiseau semble poser, bien visible, dans une belle lumière. Un mouvement sur la gauche révèle bientôt un deuxième oiseau. Un jeune de l’année cette fois dans son plumage brun constellé de blanc. Toute la ripisylve est alors fouillée méthodiquement. Des arbres dont les branches surplombent le petit étang. Entremêlés de buissons. Trois, quatre, cinq oiseaux. Puis dix. Quinze. Des adultes, des jeunes. Certains posés en évidence, d’autres à peine visible au cœur de la végétation. Quand une voiture s’approche et s’avance le long de la berge. Un facteur de dérangement certain qui provoque l’envol de… quinze Bihoreaux gris supplémentaires et que nous n’avions pas encore décelés. Une nouvelle surprise dans une lumière déclinante tirant sur le jaune.
Dans les arbres bordant notre chemin, le rire du Pic vert. Le « uit » discret du Pouillot véloce. Les trilles de la Mésange à longue queue. La nature reprend vie après avoir patienté – le dos rond – sous les bruines, draches et autres douches des derniers jours. Sur les vasières, des hérons blancs. Des Grandes Aigrettes – de haute taille et à la silhouette dégingandée. Des Aigrettes garzettes – plus petites et très élégantes. Et un oiseau de taille intermédiaire. Plus robuste. Bien charpenté. Sa tête sous l’aile ne nous empêche pas de l’identifier au premier coup d’œil : l’une des mascottes des sorties nature ! L’oiseau que certains d’entre nous cherchaient sans l’avouer depuis la première heure. Puis elle lève la tête. L’espace d’un instant. Un bec relativement court. De couleur rose et dont le bout est aplati. Une jeune Spatule blanche. Un oiseau né cette année et entamant sa première migration.
Nous ne pouvons pas reprendre la route de l’Ile-de-France. Stop.
Sans saluer une dernière fois les Grues cendrées. Stop.
Alors que le soleil frôle l’horizon et que des nuages s’amoncellent à nouveau. Stop.
Les grues arrivent au dortoir. Par centaines. Par milliers. Stop.
Et posent sur les berges du plus grand étang de Brenne. Stop.
Un bouquet final en fanfare venant clôturer un beau week-end prolongé Stop.
Liste des espèces
Oiseaux :
Grèbe castagneux, Grèbe huppé, Grand Cormoran, Héron cendré, Héron garde-boeufs, Grande Aigrette, Aigrette garzette, Bihoreau gris, Spatule blanche, Cygne tuberculé, Oie cendrée, Bernache du Canada, Tadorne de Belon, Canard colvert, Sarcelle d'hiver, Canard pilet, Canard siffleur, Canard chipeau, Canard souchet, Nette rousse, Fuligule milouin, Fuligule morillon, Buse variable, Pygargue à queue blanche, Busard Saint-Martin, Busard des roseaux, Faucon émerillon, Faucon crécerelle, Perdrix rouge, Faisan de Colchide, Grue cendrée, Gallinule poule-d'eau, Foulque macroule, Vanneau huppé, Courlis cendré, Chevalier culblanc, Bécassine des marais, Bécassine sourde, Bécasseau variable, Combattant varié, Goéland leucophée, Mouette rieuse, Pigeon ramier, Tourterelle turque, Chouette hulotte, Martin-pêcheur d'Europe, Pic vert, Pic noir, Pic épeiche, Alouette des champs, Corneille noire, Choucas des tours, Pie bavarde, Geai des chênes, Mésange charbonnière, Mésange bleue, Mésange à longue queue, Sittelle torchepot, Grimpereau des jardins, Troglodyte mignon, Rougegorge familier, Rougequeue noir, Merle noir, Grive mauvis, Grive musicienne, Grive draine, Bouscarle de Cetti, Pouillot véloce, Roitelet huppé, Accenteur mouchet, Pipit farlouse, Pipit spioncelle, Bergeronnette grise, Bergeronnette des ruisseaux, Étourneau sansonnet, Moineau domestique, Grosbec casse-noyaux, Verdier d'Europe, Chardonneret élégant, Tarin des aulnes, Bouvreuil pivoine, Pinson des arbres, Pinson du Nord, Bruant jaune, Bruant zizi, Bruant des roseaux
Mammifères :
Chevreuil européen, Renard roux, Fouine, Lièvre d'Europe, Ragondin
Libellules :
Aeschne bleue, Sympétrum sanguin