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Juin 2019

La Brenne,

ou le retour de la chaleur…

Vendredi 21

La Brenne… Petit paradis du naturaliste niché dans le coin sud-ouest de la région Centre-Val-de-Loire. Le Berry. Plat et parsemé de centaines d’étangs. Le parc naturel en recense trois-mille-trois-cents – un étang pour dix habitants d’après les chiffres. Bocage. Des haies partout. De grands et magnifiques chênes s’étalant de toutes leurs branches. Des routes très peu passantes, de nombreux chemins de randonnées.

 

Et des oiseaux partout !

 

A notre arrivée, l’après-midi débute. La météo laiteuse reste fraîche. A peine 23°c au thermomètre. Un petit vent persiste à souffler sur la campagne. Souffle qui aurait été insignifiant si nous n’avions pas eu le projet de faire de la macro photo – insectes, plantes. Aujourd’hui, les papillons et les libellules, posés sur les fleurs oscillent et dansent au gré de la brise. Entrent et sortent du cadre à chaque instant. Mise au point difficile. Mais avec un peu de patience…

 

Déjeuner dans une main, paire de jumelles dans l’autre. Car les oiseaux ne semblent pas décidés à respecter la trêve du déjeuner et continuent de passer au vol alors que nous mordons nos repas à belles dents. Sur l’étang au bord duquel nous mangeons, quatre hérons pêchent : trois Hérons cendrés et un Héron pourpré. Légèrement plus petit, le second arbore un plumage roux acajou barré de lignes noires. Un oiseau splendide. Des Hérons garde-bœufs – blancs, trapus et de petite taille – passent fréquemment au vol, rejoignant non loin de là leur colonie où ils nichent en nombre.

 

Dans le marais, des passereaux paludicoles – appréciant les roselières – chantent sans discontinuer. De nombreux Phragmites des joncs et une Rousserolle effarvatte aux répertoires variés. Une Locustelle tachetée aux trilles saccadés. Une Locustelle luscinioïde au bourdonnement entêtant. Une Cisticole des joncs aux notes métalliques.

 

Un nouveau héron passe au-dessus de nos têtes. Petit, un peu plus élancé que le Héron gardeboeufs. Et s’il a les ailes blanches, le plumage de son dos et de sa tête apparait sombre dans cette lumière tamisée : un Crabier chevelu, très rare en ces lieux

 

En chemin vers un des observatoires de la réserve naturelle de Chérine, les photos se multiplient. Beaucoup de papillons dans les graminées ou sur les fleurs bordant le sentier herbu. Hespéries de la Houque, Hespérie du Dactyle, Myrtil, Demi-deuil. Et un Gazé : un grand et magnifique papillon blanc aux ailes fortement nervurés de noir. Mais la fraîcheur et l’air décidément agité ne favorisent pas les insectes. Parvenus à l’observatoire de bois, nous prenons place devant les meurtrières qui permettent de voir sans être vus. Les oiseaux qui ne soupçonnent pas notre présence vivent en confiance leur vie. Une occasion de les observer sans crainte et de près. Des Mouettes rieuses élèvent leurs poussins. Des Fuligules morillons nagent par couple. Six Nettes rousses – un magnifique canard dont le mâle exhibe une tête aux couleurs de feu qui contraste avec une poitrine noire de jais. Des Guifettes moustacs chassent les insectes au-dessus de l’eau.

 

Le lait du ciel commence à cailler. Du sombre s’amoncelle au fil des heures. D’abord sur l’horizon sud-ouest. Puis gagne par contagion l’ensemble de la voûte. Air humide. Menaçant. Sur les fils téléphoniques bordant les routes, de nombreux passereaux les doigts serrés sur leur perchoir regardent les voitures passer. Bruants proyers, Tariers pâtres, Linottes mélodieuses, Pinsons des arbres. Et à deux mâles de Pie-grièches écorcheurs avec leur allures de bandit de grand chemin : bandeau noir sur l’œil, on les imagine prêtes à détrousser le voyageur sans défense. L’espèce chasse les gros insectes – sauterelles, coléoptères – et les empalent sur des épines – aubépines, fils barbelés – afin de se constituer un garde-manger. Près du village de Martizay, c’est au tour d’un splendide Guêpier d’Europe de guetter une proie. Un des oiseaux les plus colorés du continent : gorge et dos jaunes, poitrine et ventre bleus turquoises, nuque et ailes rousses, queue verte. Difficile d’imaginer un oiseau plus beau que celui-ci. Lentement, nous tentons d’approcher l’oiseau. Mais il recule lentement au fur et à mesure de notre progression. Finit par s’envoler pour de bon. S’éloigne au-dessus de la campagne et retrouve un autre individu que nous avons entendu crier quelques instants plus tôt. 

 

Premières gouttes à l’heure du dîner. Stop.

L’averse s’abat sur la Brenne durant l’apéro. Stop.

Repas délicieux qui nous laisse repus et impose une balade digestive. Stop.

Balade à la tombée de la nuit entre les étangs. Stop.

Au chant des rainettes et dans les dernières lueurs du couchant Stop.

Une Hermine traverse la route devant nous dans les phares de la voiture. Stop.

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Samedi 22…

Au sortir du lit, si le décor reste le même que celui de la veille, l’ambiance change radicalement. Les nuages se sont évaporés durant notre sommeil laissant place au ciel bleu. Un soleil généreux réchauffe déjà la terre humide des pluies de la nuit. Un temps lourd s’installe rapidement. La météo prévoit d’ailleurs une nette poussée des températures avec cinq ou six degrés de mieux.

 

Après un agréable petit déjeuner en terrasse en compagnie d’une brioche attendrissante à écouter le Coucou gris, l’Hypolaïs polyglotte, la Tourterelle des bois et le Rougequeue à front blanc, notre petit groupe met les voiles et part en balade. Au menu du jour, une grande randonnée de 18 km à travers la Brenne – entre étangs, bois clairs, prairies de fauche, landes d’ajoncs et de bruyères.

 

Dès les premiers pas, les Loriots d’Europe – communs en Brenne – chantent dans les grands arbres au-dessus de nos têtes. Une voix mélodieuse, forte qui porte sur tous les environs. Leurs sifflements nous accompagnent de longues minutes. Des Mélitées des mélampyres – de très beaux papillons orangés – butinent les fleurs en bordures du chemin. Plusieurs Gazés volent avec fougue, dopés par la chaleur du soleil qui débride leur métabolisme. Malgré efforts et patience, nous ne parvenons pas à les photographier correctement tant ils sont nerveux.

 

Sur notre parcours, plusieurs étangs ont été vidés à l’automne précédent. La vidange est en effet la méthode ancestrale de pêche locale. Des millions de mètres cubes d’eau sont liquidés pour ensuite canaliser les poissons dans d’immenses filets disposés en arc de cercle et tirés à la main. Une pêche traditionnelle qui devient peu à peu pisciculture intensive et tend à conduire à l’artificialisation des plans d’eau – la Brenne est en effet la seconde plus grande région piscicole en France après la Dombes, dans le département de l’Ain.

 

Sur les étangs en eau, l’avifaune est riche. Grèbes huppés, Grès castagneux, Nettes rousses, Fuligules milouins, Fuligules morillons, Canards chipeaux, Grandes Aigrettes, Aigrettes gazettes, hérons divers… Notre liste s’allonge rapidement. Le soleil monte et la chaleur devient plus forte. Pauses pour boire un coup – nous avons chargé les sacs à dos de bouteilles nombreuses. Pour nous enduire de crème solaire. Pour souffler un peu à l’ombre. Dans la lande, les papillons et les libellules croisent notre chemin à chaque instant. Certains se contentent de passer à toute allure. D’autres nous tournent autours. Les plus coopératifs posent, se laissent admirer et patientent le temps que nous prenions quelques clichés. Orthétrums bleuissants, Orthétrums réticulés, Orthétrums à stylets blancs, Pennipattes bleuâtres, Sympétrums sanguins, Sympétrums méridionaux. Quelques Lestes barbares… Et toujours de nombreux Gazés qui narguent les photographes. Nous parvenons cependant à rencontrer quelques papillons complaisants, nous permettant de satisfaire nos capteurs photographiques.

 

Le pique-nique a lieu comme il se doit, au frais au bord de l’eau. Un endroit ombragé, le nez au vent. Des pieds profitent de l’aubaine pour aller goûter la température. Les premiers coups de soleil – légers – rosissent un peu les parties nues et exposées. Il est temps de renouveler la crème solaire. Sur l’étang une troupe de Bernaches du Canada se baigne placidement sur une rive à l’écart du chemin de randonnée. Des Milans noirs en maraude survolent l’eau à une dizaine de mètres de hauteur, attentifs à tout poisson mal en point ou s’aventurant trop en surface dont ils pourraient aisément se saisir. Un Busard des roseaux surveille lui les rives, roselières, jonchaies, secteurs buissonnants à la recherche d’un petit oiseau, d’un rongeur, d’une grenouille, d’un serpent à rapporter à ses bambins affamés.

 

L’après-midi chauffe davantage. Les portions du chemin traversant les prairies de fauche – sans ombre – sont plus difficiles. Le thermomètre flirte avec les 30°c. Bien plus au soleil. Des fleurs viennent jeter des taches de couleur au milieu des graminées. Centaurées, Aigremoines, Ronces, Eglantiers, Chèvrefeuilles, Marguerittes, Lotiers, Coquelicots, Bleuets, Œillets, Bouillon blanc, Bruyères… Visitées par toute une cohorte de butineurs.

 

Les bas-côtés des sentiers bruissent sous les pas nerveux de reptiles. Gavés de chaleur, ils s’enfuient en un éclair à notre arrivée, alertés par les vibrations du sol. Lézards des murailles, Lézards verts occidentaux… Mais aussi quelques amphibiens : Grenouilles agiles et Crapauds calamites aisément reconnaissables à la ligne médiane jaune courant sur leur dos. Dans les fossés inondés, ornières en eau au milieu du chemin, des Grenouilles vertes nous regardent passer. Tête hors de l’eau, membres prêts à se détendre brusquement à la moindre alerte. L’observation est mutuelle.

 

Le groupe vit l’arrivée en sous-bois comme une délivrance. Du plein soleil à l’ombre, la température chute de plusieurs degrés. Forêt contrastée : ombres et lumières se mélangent en un patchwork étoilé. Les ombres paraissent noires et sans détail. Les taches de lumière – très crues – scintillent et dansent au gré du mouvement des feuilles. Des Petits Sylvains – des papillons forestiers – virevoltent devant nous. Noir taché de blanc. De magnifiques insectes qui vadrouillent entre les arbres de juin à août.

 

La balade tire doucement à sa fin. Le groupe, plus aussi fringant qu’au départ, entre dans les trois derniers kilomètres. Coups de soleil jusque sur les orteils. Coups de chaud – en raison de l’arrivée brutale de l’été après un printemps plus que maussade. Notre stock d’eau, encore confortable, diminue à chaque pause. Au bord d’un nouvel étang, une tête sombre dépasse de l’eau. Puis disparaît sous la surface. Ressort un peu plus loin. Une tortue. Des petites taches jaunes sur la peau : une Cistude d’Europe. Espèce autochtone en France. Menacée sur l’ensemble de son aire de répartition. Des populations relictuelles, très isolées les unes des autres survivent encore en Brenne, en Dombes, en Camargue, dans le marais poitevin, dans le massif des Maures… Une espèce que nous désirions observer.

 

Soirée au bord de la rivière. Stop.

La Creuse est un cours d’eau magnifique. Stop.

La ville du Blanc foisonne de petites rues, de maisons de caractère. Stop.

Et notre petit restaurant est une autre belle découverte. Stop.

Très beau ciel étoilé pour une très belle nuit d’été. Stop.

Jupiter puis Saturne dans les jumelles avant d’aller nous coucher. Stop.

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Dimanche 23…

De bon matin, alors qu’une partie du groupe sort du lit, une odeur flotte autour de la cuisine. Parfum qui n’est identifié qu’en arrivant dans la pièce que nous soupçonnions être la source des effluves…

 

Des crêpes !

 

Une adorable personne a veillé bien tard cette nuit pour nous faire cette surprise merveilleuse.

 

Après avoir placé la table du petit déjeuner dehors dans une tache du soleil levant et préparé les quelques agapes, une prospection du jardin s’organise en attendant que tout le monde soit réveillé. Un Gobemouche gris chante. Tout comme le Merle noir, la Fauvette grisette, le Coucou gris, l’Hypolaïs polyglotte ou le Verdier d’Europe… Et même la Huppe fasciée et sa célèbre strophe trisyllabique « Hou-Pou-Poup… »

 

Le Rougequeue à front blanc chantonne. Pas très motivé malgré l’heure favorable. Par contre, le couple navigue souvent entre les arbres du verger. Mâle et femelle chassent les insectes. Se perchent fréquemment sur des branches bien en vue. De belles observations de ce très bel oiseau. Poursuivant le tour du propriétaire, nous tombons sur l’explication de cette frénésie. Au moins cinq jeunes que les parents nourrissent à intervalle très régulier.

 

La matinée est consacrée à l’étang principal de la réserve naturelle de Chérine. Nantie de deux beaux observatoires, le lieu est un passage obligé lors de tout séjour en Brenne. La chaleur, forte malgré l’heure, a jeté dehors de nombreux insectes. A peine arrivés, nous découvrons un Petit-Mars changeant, un grand papillon aux ailes irisées dont la couleur change selon l’angle de la lumière. Un Paon du Jour vient également saluer notre arrivée. Les libellules ne sont pas en reste et notre liste s’allonge elle aussi. Tout d’abord avec une rare et magnifique Oxycordulie à corps fin. Puis des Anax empereurs, dont deux femelles en train de pondre dans une mare de la réserve. Sympétrums à nervures rouges, Libellules déprimées, Cordulie bronzée, Naïades aux yeux rouges. Un paradis pour les naturalistes !

 

Devant l’observatoire, la vie foisonne. Des Guifettes moustacs nichent au milieu de l’eau sur des feuilles de nénuphars. Un Héron cendré transformé en statue de sel attend qu’un poisson imprudent s’aventure dans son rayon d’action. Un mâle de Canard chipeau harcèle une femelle qui ne semble pas avoir la tête à la bagatelle. Un Héron pourpré passe au vol tout près de nous un poisson empalé sur sa mâchoire inférieure. Des Fuligules morillons nagent en couple ou volent autour des lieux en petites bandes. Un mâle de Nette rousse posé sur une langue de terre nettoie méthodiquement son plumage. Un Grèbe castagneux plonge entre les joncs au pied de l’observatoire. Un Grand Cormoran, ailes étalées au soleil, sèche son plumage. Hérons gardeboeufs et Aigrettes garzettes naviguent entre les lieux de pêche et la colonie située sur notre gauche.

 

Jumelles dans une main, appareil photo dans l’autre, notre groupe ne sait plus où donner de la tête.

 

Nous pique-niquons sous les grands arbres au bord de l’étang de la Mer Rouge, la plus vaste pièce d’eau de Brenne. A l’ombre, la chaleur reste forte. Trente-deux degrés au thermomètre – une quinzaine de plus en quatre jours seulement ! Et une hygrométrie non négligeable. Temps lourd. Etouffant. L’accent est mis sur les crudités…

 

Un rapide tour d’horizon révèle une belle diversité d’oiseau. Une dizaine de Hérons cendrés, des Grandes Aigrettes et des Aigrettes gazettes pêchent en eaux peu profondes. Des Grands Cormorans pêchent eux au milieu de l’étang. Ils plongent régulièrement, jusqu’à une dizaine de mètres de profondeur pour capturer du poisson. Mais l’évolution se montrant facétieuse, aucun plumage imperméable ne protège les oiseaux qui doivent une fois rassasiés, demeurer de longues minutes au soleil les ailes ouvertes afin de se sécher.

 

Lorsque sur une rive éloignée, en bordure de forêt, une silhouette sombre est découverte. Grande. Elancée. Haute sur pattes. Malgré la distance, une Cigogne noire est immédiatement identifiée. Beaucoup moins connue que sa célèbre cousine blanche qui niche sur les toits alsaciens, la Cigogne noire est bien plus discrète, plus farouche. Elle ne niche que dans les épaisses forêts à l’écart de tout dérangement. A proximité d’étangs ou de marais où elle trouve sa nourriture. Un coup de chance de pouvoir l’observer. Même à cette distance. Sur la digue fermant l’étang, des arbres colossaux étalent leurs ramures épaisses au soleil. Des branches noueuses. Des troncs larges, à l’écorce profondément veinée. Des silhouettes fantomatiques. Des chênes vieux de plusieurs siècles.

 

Sur la butte au nord de l’étang, le château du Bouchet veille sur les environs depuis le XIIIe siècle. Massif. De pierres grises légèrement rosées. Des toits pentus agrémentés de petites tours circulaires. Des cheminées se hissant aussi haut que les faîtages. Un château évoquant celui illustrant la couverture d’une édition du Grand Meaulne. Ou qui nous plonge dans le conte de la Barbe bleue.

 

Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

 

A son pied, un pré écrasé de soleil et dans le lequel un festival multicolore émerveille nos yeux. Centaurées, Achillées mille-feuille, Millepertuis, Œillets, Marguerittes, Coquelicots… Survolés et butinés par des Citrons, Grands Nacrés, Demi-Argus, Demi-Deuils, Myrtils, Paons du Jour, Grandes Tortues, Moro-Sphinx… La chaleur brûlante nous entraine presque malgré nous vers des lieux plus ombragé. La forêt encerclant la citadelle apporte un peu de fraîcheur. Les ronces en fleurs attirent elles-aussi de nombreux papillons. Petits Sylvains, Tabacs d’Espagne, Hespéries de la Houque, Robert-le-Diable. Le Pipit des arbres, nullement importuné par la fournaise de l’après-midi, chante comme si sa vie en dépendait.

 

Autour de la mare du hameau, les libellules chassent activement. Anax empereurs, Anax napolitains, Crocothémis écarlates, Sympétrums à nervures rouges, Naïades aux yeux rouges… La diversité est à la hauteur de la beauté du lieu.

 

Notre week-end s’achève comme il a débuté. Stop.

Au bord d’un étang, les jumelles autour du cou. Stop.

Une météo enfin favorable aux insectes. Stop.

Qui nous a permis de nous régaler les yeux. Stop.

Et de prendre de belles photos que nous trierons dans les jours à venir. Stop.

Pas envie de rentrer. Stop.

 

Liste des espèces observées

Oiseaux

Grèbe castagneux, Grèbe à cou noir, Grèbe huppé, Grand Cormoran, Héron cendré, Héron pourpré, Crabier chevelu, Héron garde-boeufs, Grande Aigrette, Aigrette garzette, Bihoreau gris, Cigogne noire, Cygne tuberculé, Oie cendrée, Bernache du Canada, Canard colvert, Canard chipeau, Nette rousse, Fuligule milouin, Fuligule morillon, Milan noir, Buse variable, Bondrée apivore, Busard des roseaux, Faucon crécerelle, Caille des blés, Faisan de Colchide, Gallinule poule-d'eau, Foulque macroule, Vanneau huppé, Petit Gravelot, Chevalier culblanc, Chevalier guignette, Échasse blanche, Mouette mélanocéphale, Mouette rieuse, Guifette moustac, Sterne pierregarin, Pigeon ramier, Tourterelle des bois, Tourterelle turque, Coucou gris, Chouette hulotte, Martinet noir, Martin-pêcheur d'Europe, Guêpier d'Europe, Huppe fasciée, Pic vert, Pic épeiche, Pic mar, Pic épeichette, Alouette des champs, Hirondelle rustique, Hirondelle de fenêtre, Loriot d'Europe, Corneille noire, Choucas des tours, Pie bavarde, Geai des chênes, Mésange charbonnière, Mésange bleue, Mésange nonnette, Mésange à longue queue, Sittelle torchepot, Grimpereau des jardins, Troglodyte mignon, Rougegorge familier, Rossignol philomèle, Rougequeue noir, Rougequeue à front blanc, Tarier pâtre, Merle noir, Grive musicienne, Bouscarle de Cetti, Locustelle tachetée, Locustelle luscinioïde, Rousserolle effarvatte, Phragmite des joncs, Hypolaïs polyglotte, Fauvette à tête noire, Fauvette des jardins, Fauvette grisette, Fauvette pitchou, Cisticole des joncs, Pouillot véloce, Pouillot de Bonelli, Pouillot siffleur, Roitelet à triple bandeau, Gobemouche gris, Accenteur mouchet, Pipit des arbres, Bergeronnette grise, Pie-grièche écorcheur, Étourneau sansonnet, Moineau domestique, Grosbec casse-noyaux, Verdier d'Europe, Chardonneret élégant, Linotte mélodieuse, Serin cini, Pinson des arbres, Bruant proyer, Bruant jaune, Bruant zizi, Bruant des roseaux

Odonates

Leste barbare, Pennipatte bleuâtre, Naïade aux yeux bleus, Agrion jouvencelle, Portecoupe holarctique, Naïade aux yeux rouges, Ischnure élégante, Aeschne affine, Anax empereur, Anax napolitain, Cordulie bronzée, Oxycordulie à corps fin, Crocothémis écarlate, Libellule déprimée, Orthétrum à stylets blancs, Orthétrum réticulé, Orthétrum bleuissant, Sympétrum à nervures rouges, Sympétrum méridional, Sympétrum sanguin, Sympétrum strié

Papillons de jour

Hespérie de la houque, Hespérie du dactyle, Piéride de la rave, Piéride du navet, Piéride du chou, Gazé, Citron, Cuivré commun, Demi-Argus, Tircis, Procris (Fadet commun), Myrtil, Demi-deuil, Silène, Tabac d'Espagne, Grand Nacré, Moyen Nacré, Nacré de la ronce, Petit Mars changeant, Petit Sylvain, Grande Tortue, Paon du jour, Vulcain, Belle Dame, Petite Tortue, Robert-le-diable (C-blanc), Mélitée des mélampyres, Mélitée des centaurées

Papillons de nuit

Moro-sphinx (Macroglossum stellatarum), Doublure jaune (Euclidia glyphica)

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Mammifères

Chevreuil européen, Fouine, Hermine, Ragondin, Ecureuil roux

Reptiles

Cistude d'Europe, Lézard vert occidental, Lézard des murailles

Amphibiens

Crapaud calamite, Rainette verte, Grenouille verte indéterminée (Pelophylax sp.), Grenouille agile

Orchidées

Orchis pyramidale (Anacamptis pyramidalis), Orchis bouc (Himantoglossum hircinum)

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