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Avril 2019

Petits sommes en baie

Vendredi 12…

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Après avoir traversé les départements de l’Aisne et de la Somme auquel il a donné son nom, et parcouru un peu plus de 240 kilomètres dans les Hauts-de-France, le fleuve mêle ses eaux à celles de la Manche au pied de la cité médiévale de Saint-Valéry-sur-Somme. Son nom lui vient de son cours tranquille. De l’onde qui s’écoule nonchalante jusqu’à l’écluse à la mer qui régule son débouché.

 

Fleuve à l’origine de cette magnifique baie, vaste de 70 km². De ces chenaux qui serpentent entre les herbus. De ces vasières découvertes à marée basse qui accueillent tant d’oiseaux durant leur migration ou au moment de leur nidification.

 

Cette baie que nous sommes venus visiter. Admirer. Et prospecter.

 

A peine débarqués, nous nous rendons à la pointe sud. Aiguille de sable et de galets sur laquelle l’homme a planté quelques maisons. Ainsi qu’un phare vert et blanc. Un bon coin pour observer les phoques dont la baie concentre 70% de la population française. Mais la marée est haute. Les bancs de sable sur lesquels les mammifères se prélassent des heures durant sont submergés. Les animaux dispersés. Partis pêcher. Deux ou trois individus sont aperçus jouant dans le courant. Têtes sombres dépassant du flot. Le nez en l’air à prendre une bouffée d’oxygène. Puis jetant un œil aux environs avant de disparaître à nouveau en sous-marin.

 

Le vent d’est dégage une partie du ciel. Du bleu, du blanc ponctué de touches d’anthracite. Avec la lumière du soir, la voûte et la mer se parent de teintes jaunes, ocres et de nuances de gris. Un superbe spectacle qui réclame son prix : le froid vif transperce nos anoraks, gèle nos joues exposées, engourdit nos mains.

 

Côté port, des vasières résiduelles que la marée n’a pas recouvertes accueillent quelques limicoles. Des petits échassiers fouillent de leur bec la vase à la recherche de leur nourriture – petits vers, mollusques… Des Grands Gravelots identifiables à leur masque noir et à leurs pattes orange. Et des Bécasseaux variables au ventre noir. Des Mouettes rieuses sur l’eau ou sur la grève profitent d’un moment de calme pour se reposer ou lustrer longuement leur plumage. Les appareils photos crépitent. Déjà de beaux clichés dans la boite. En face, le village du Crotoy étincelle dans la lumière oblique.

 

A faire nos malins en bordure de vasière. Stop.

Godillots rapidement maculés de boue. Stop.

Transis de froid, nous nous mettons en quête d’un dîner revigorant. Stop.

Moules frites face à la mer. Au maroilles (bof) ou au curry (mieux). Stop.

A regarder le soleil descendre et plonger dans la grande bleue. Stop.

Première soirée prometteuse. On a hâte d’être demain. Stop.

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Samedi 13…

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Le lendemain arrive naturellement et se transforme aussitôt en aujourd’hui – le aujourd’hui précédent devant du même coup hier.

 

L’essentiel de cette première journée est consacrée au parc ornithologique du Marquenterre. La réserve est implantée depuis 1973 sur un ancien polder de 200 hectares. Différents sentiers et treize postes d’observation jalonnant le circuit permettent aux visiteurs de découvrir l’avifaune de la baie.

 

Avant même d’entrer, les oiseaux nous entourent. Une Hirondelle rustique chasse les rares insectes que le froid mordant n’a pas tués. L’oiseau nous tourne autour. Nous frôle, rase le sol. Fouille tous les recoins un tant soit peu abrité du glacial norois qui bruisse dans les houppiers. Des Mouettes mélanocéphales passent elles aussi au vol, naviguant de la colonie sur laquelle elles nichent aux sites de nourrissage. Leurs doux miaulements ainsi que leurs ailes entièrement blanches – transparentes dans les rayons du soleil – nous permettent de les identifier aisément.

 

Depuis le belvédère qui domine le parc ornithologique, nous observons les Cigognes blanches le bec chargé de branchages. Le mâle regarnit le nid sur lequel la femelle couve depuis quelques jours. A chaque retour de monsieur, le couple devient volubile. Madame et monsieur claquent du bec – craquettent. Un bavardage amoureux que les humains ont parfois lorsque madame, enceinte de sept mois, accueille monsieur à son retour du boulot : « tu as pensé à me rapporter des fraises ? » « Bien sûr ma chérie. Et j’ai aussi trouvé une lampe pour la chambre du petit ».

 

Un couple normal dans l’attente d’un heureux événement…

 

Au bord du plan d’eau, deux Oies cendrées broutent l’herbe dont elles se nourrissent. Collation de onze heures – un apéritif. Pouillots fitis et Phragmites des joncs s’époumonent. Plusieurs chanteurs de chacune des deux espèces. Les mâles – les seuls à chanter – tentent à la fois d’attirer une dame et de tenir les autres prétendants à distance de leur territoire. Un job à plein temps en ce tout début de saison. La Foulque macroule, elle, a déjà des rejetons. Petites boules de duvet noir qui comme tous les mômes piaillent sans discontinuer. Il y a ceux qui se débrouillent déjà, n’hésitant pas à s’éloigner (un peu). D’autres harcèlent maman qui ne distribue jamais assez vite les BN au chocolat. La femelle – dotée de six yeux et huit bras – veille sur sa troupe, répond à chacun, nourrit le premier, cajole le second, picore pour elle à droite et à gauche, surveille les alentours, appelle le plombier pour la fuite du lavabo, envoie un SMS incendiaire au papa parti deux heures plus tôt renouveler le stock de bières…

 

Et certains se plaignent de s’ennuyer !

 

La lumière illumine la jeune végétation. Les feuilles au vert encore tendre diffractent les rayons du soleil comme si elles étaient faites de verre. Les arbres brillent, scintillent. L’eau des étangs miroite. Le ciel bleu nous promet encore plusieurs heures de beau temps.

 

Devant le premier observatoire, les Mouettes rieuses et mélanocéphales s’installent. Colonie serrée – en mode « plage du Grau-du-roi au 15 août ». Les Avocettes élégantes avec leur bec fin et retroussé tentent de conserver une petite langue de terre à leur usage. Les distances d’observation sont courtes. La beauté des oiseaux vus de si près ne laisse personne indifférent.

 

Au gré des kilomètres, les observations s’enchaînent. Deux splendides Grèbes à cou noir ici, une petite troupe de Canards souchets là. Des migrateurs (un Courlis corlieu de passage). Des nicheurs (comme ce couple de Grèbes huppés en parade). Mais aussi quelques hivernants attardés (observation d’un dernier Tarin des aulnes, d’une Bernache nonnette).

 

Sur la plaine ouest, des petites troupes de canards dorment la tête sous l’aile. Des Canards pilets, des Canards souchets, des Sarcelles d’hiver. Deux Grandes Aigrettes pêchent, immobiles, les yeux rivés sur l’onde ridée par le vent. Quelques Tadornes de Belon – un très gros canard blanc bigarré de vert, de rouge, de brun et de noir – passent au vol pour poser un peu plus loin au bord de l’eau.

 

Arrivés près d’un bois de pins, notre groupe trouve enfin du coin à l’abri d’Eole. A la faveur du soleil toujours bien présent, la chaleur monte. Un Citron volette d’une plante à l’autre dans une course zigzagante semblant aléatoire. Notre seul papillon de la journée.

 

Le sentier pénètre enfin dans le bois. Et aboutit à un grand observatoire au plafond élevé. En face de nous, au-delà d’une petite clairière, une colonie de grands échassiers s’est organisée. Au sommet des grands pins, plusieurs nids de Cigognes blanches. Des femelles couvent, confortablement couchées sur leurs œufs. D’autres oiseaux debout, arrangent les branchages, rechargent le nid, craquettent, paradent. A leurs côtés des Spatules blanches nichent elles aussi. De même que des Aigrettes garzettes, Hérons cendrés, Hérons garde-bœufs, Bihoreaux gris. Tout ce petit monde se déplace de quelques branches et d’un coup d’ailes. Multiplient les allers-retours avec les marais environnants, survolant alors l’affût et les photographes qui s’y pressent. Des « oooh » s’élèvent alors. L’oiseau passe dans l’admiration générale.

 

Les nuages qui s’amoncelaient depuis la dernière heure laissent alors s’épancher une faible averse. Quelques gouttes sans conséquence qui tarissent bientôt. La lumière reparaît alors que nous quittons le parc.

 

Sur la route qui nous mène à Saint-Valéry-sur-Somme, nous marquons un arrêt sur une série de petits étangs peu profonds. Là encore, Mouettes rieuses et Mouettes mélanocéphales s’installent dans un tintamarre indescriptible. Les parades vont bon train. Au fond, dans le marais riverain, des chevaux rustiques ont été lâchés. Ceux-ci sont fréquemment utilisés pour entretenir et maintenir les milieux naturels ouverts. Galop à droite, trot à gauche. Le tout dans une lumière de fin d’après-midi ciselant d’or les crinières blondes.

 

Nouvelles photos !

 

Des canards stationnent. Pour quelques heures ou quelques jours avant de poursuivre leur route vers le nord. Canards souchets, Canards pilets, Sarcelles d’hiver. Quelques Canards chipeaux au plumage gris perlé de noir. Et un beau mâle de Sarcelle d’été immédiatement identifié à son large sourcil blanc.

 

Dans la cité médiévale, le quai est balayé par le vent de nord-ouest. Pour user d’un euphémisme, le fond de l’air est frais. La marée, de nouveau haute, contrecarre l’écoulement des eaux fluviales. En amont du port, l’écluse à la mer a probablement fermé ses portes, empêchant l’eau salée de remonter le cours d’eau.

 

Les promeneurs sont rares à braver le vent frisquet. Stop.

Bonnets enfoncés au maximum. Anoraks remontés jusqu’au nez. Stop.

Nous nous réfugions dans un agréable petit troquet. Stop.

Installés au pied d’une baie vitrée. Stop.

Pour bien achever une extraordinaire journée. Stop.

Punch, planteur, cidre et crêpes nous rendent nos couleurs. Stop

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Dimanche 14…

 

Après les deux extrémités nord et sud de la baie, nous débutons cette seconde journée par le fond. Marais, roselières et herbus qui tapissent la partie orientale de l’estuaire. Le vent a viré à l’est dans la nuit. Le ciel clair a permis à une petite gelée de blanchir la végétation. Le froid est toujours vif mais nous comptons sur l’astre du jour pour réchauffer l’atmosphère.

 

Le Pouillot fitis chante à tue-tête depuis les bosquets de bouleaux. Le Troglodyte mignon vocifère dans un buisson proche du chemin. La voix de la Bouscarle de Cetti explose tout à coup sur notre droite. Un Epervier d’Europe surgit de nulle-part et s’éloigne chasser autour des zones arbustives où il pourra surprendre plus aisément un passereau inconscient du danger. Dans un bouquet de roseaux, le Phragmite des joncs pousse lui aussi sa mélodie. Comme la Gorgebleue à miroir qui reste malheureusement invisible dans la végétation. Tandis qu’une vingtaine de Cygnes tuberculés s’envolent lourdement mais non sans une majesté certaine.

 

Magie du marais un matin d’avril !

 

Notre parcours franchit les rails du petit train qui promène les touristes tout autour de la baie de Saint-Valéry au Crotoy. Nous le voyons d’ailleurs arriver à toute vapeur tirant ses wagons de bois. Apparition magnifique quoiqu’un peu surannée à l’ambiance ouest américain. Ne manque qu’une troupe de bisons et John Wayne sur son cheval pour nous propulser dans le Nebraska du XIXe siècle.

 

Le train passe. La faille temporelle se referme et nous ramène en 2019. Au sud du chemin, les vastes herbus de la baie. Des moutons à la toison épaisse paissent en groupe. Des Bergeronnettes grises se poursuivent : au vol, posées, puis à nouveau au vol. Couple batifolant, organisant son intérieur dans l’excitation printanière. Au nord, une immense roselière. Sur des centaines d’hectares. Le bourdonnement sans fin de la Locustelle luscinioïde en toile de fond. Les chants des Phragmites des joncs, Bourscarles de Cetti et Gorgebleues à miroir sur le devant de la scène.

 

Des Cigognes blanches cherchent des courants ascendants. Sans trop de succès. Leur envergure – immense – rapetisse le Busard des roseaux qui croise leur route. Un rapace mesurant pourtant 1,20 à 1,40 mètre d’un bout de l’aile à l’autre.

 

Puis des « ping » métalliques retentissent. Signature auditive des Panures à moustaches. Un oiseau magnifique inféodé aux grandes roselières littorales qu’il est souvent très difficile d’observer. Un mâle est brièvement aperçu au vol au-dessus de la végétation. Aux jumelles et à l’aide d’une longue vue, nous fouillons le sommet des roseaux où les Panures et les Phragmites viennent parfois s’alimenter. Mais ce sont deux autres passereaux que nous voyons alors décoller du couvert végétal et se poser sur le sommet d’un buisson. A découvert. Des Gorgebleues à miroir. D’abord de dos, nous observons le fort sourcil blanc qui la distingue des autres espèces. Et les rectrices orangées lorsqu’elle étale sa queue  pour se stabiliser en raison du vent qui agite les branches. Lorsque l’oiseau se tourne, la gorge bleue trouée d’un miroir blanc nous saute aux yeux. Avant de faire demi-tour et de revenir aux véhicules, un Héron pourpré passe au vol. Un peu  plus petit que le Héron cendré. Plus léger. Et de couleur rousse. Encore une espèce inféodée aux grandes roselières.

 

A cet instant, on perçoit un mouvement. Au bas d’un talus, caché aux pieds de quelques Sureaux noirs. Petites boules de poils aux oreilles pointues. Puis une deuxième. Et une troisième. Le mot « chat » fuse. Plutôt chaton vu l’âge des animaux. Pelage brun assez uniforme. Traces de blanc sale, d’acajou. Une bouille adorable… Ces « chatons » sont en fait de tous jeunes renardeaux à l’entrée du terrier familial. Timides, ils se précipitent à l’intérieur au moindre bruit suspect. Patientent quelques minutes avant de pointer à nouveau le bout de leur museau à la porte. Les adultes chassent probablement dans les environs. Laissant les minots à la maison en espérant qu’ils restent sages à la maison. Appareils photos en main, nous veillons à rester le plus discrets possible. Immobiles. Gardant le silence. Un bon quart d’heure s’écoule avant que nous reculions. Ravis de ce cadeau inespéré de la nature. Le Rossignol philomèle referme cette page magnifique de quelques strophes.

 

Il est décidé de déjeuner sur le rivage. Sandwiches et estuaire vidé par la marée basse. L’eau du fleuve s’écoule avec le jusant. Au bord, sur un long banc de sable, une centaine de Phoques veaux-marins se prélassent au soleil. La température est loin d’inviter au farniente, mais doté d’une épaisse couche de graisse, la sieste semble agréable.

 

Les phoques dorment dans des positions parfois drôles. Sur le dos, les nageoires en l’air ou négligemment étalées sur le ventre. Des animaux de tailles bien différentes. Depuis les plus gros au pelage tâché de blanc, de gris, de noir ou de roux. Au plus petits de couleur claire et plus uniforme.

 

Assis sur les galets, le pique-nique s’organise. Au sol, le vent cingle avec moins de force. Dans la baie, le courant s’inverse. Le flot grignote à nouveau la vase. Le niveau d’eau s’approche des dormeurs. Déjà, des nageoires trempent. De quelques reptations, des phoques retournent à l’eau. Leurs têtes dépassent seules puis sondent. Les voilà partis. Retournés à l’élément liquide dans lequel ils vont aller pêcher. Rien de tel qu’un encas après un petit somme. L’observation à la longue vue est impressionnante. Nous repérons un grand mâle avec des traces de sang au niveau de la gorge. Une rixe avec un voisin acariâtre ? Lutte pour une femelle ? Filet dérivant ? Certains animaux ouvrent les yeux. Changent de positions, basculent sur eux même, roulent sur le flanc. Mais la plupart restent dans les bras de Morphée.

 

La pendule avance de soixante minutes toutes les heures. Stop.

Après un dernier verre, le groupe choisit de se séparer. Stop.

Tandis qu’une partie regagne sa demeure. Stop.

Les autres, les oiseaux restent à photographier. Stop.

Chevaux et vaches écossaises dans la boite. Stop.

Merci à tout le monde pour ce week-end très riche et très sympa. Stop.

 

Liste des espèces

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Oiseaux :

Grèbe castagneux, Grèbe à cou noir, Grèbe huppé, Grand Cormoran, Héron cendré, Héron pourpré, Héron garde-boeufs, Grande Aigrette, Aigrette garzette, Bihoreau gris, Cigogne blanche, Spatule blanche, Cygne tuberculé, Oie cendrée, Bernache nonnette, Bernache du Canada, Tadorne de Belon, Canard colvert, Sarcelle d'été, Sarcelle d'hiver, Canard pilet, Canard siffleur, Canard chipeau, Canard souchet, Fuligule milouin, Fuligule morillon, Épervier d'Europe, Buse variable, Busard Saint-Martin, Busard des roseaux, Faucon crécerelle, Faisan de Colchide, Gallinule poule-d'eau, Foulque macroule, Huîtrier pie, Vanneau huppé, Grand Gravelot, Petit Gravelot, Courlis corlieu, Chevalier gambette, Chevalier aboyeur, Bécassine des marais, Bécasseau variable, Échasse blanche, Avocette élégante, Goéland argenté, Goéland marin, Mouette mélanocéphale, Mouette rieuse, Sterne caugek, Pigeon biset domestique, Pigeon ramier, Tourterelle turque, Coucou gris, Pic vert, Pic épeiche, Alouette des champs, Hirondelle rustique, Hirondelle de fenêtre, Hirondelle de rivage, Corneille noire, Corbeau freux, Choucas des tours, Pie bavarde, Geai des chênes, Mésange charbonnière, Mésange bleue, Mésange huppée, Panure à moustaches, Sittelle torchepot, Grimpereau des jardins, Troglodyte mignon, Rougegorge familier, Rossignol philomèle, Gorgebleue à miroir, Rougequeue noir, Tarier pâtre, Merle noir, Grive musicienne, Grive draine, Bouscarle de Cetti, Locustelle luscinioïde, Phragmite des joncs, Fauvette à tête noire, Pouillot fitis, Pouillot véloce, Accenteur mouchet, Pipit farlouse, Bergeronnette grise, Étourneau sansonnet, Moineau domestique, Verdier d'Europe, Chardonneret élégant, Tarin des aulnes, Linotte mélodieuse, Bouvreuil pivoine, Pinson des arbres, Bruant des roseaux

 

Mammifères :

Sanglier, Renard roux, Lapin de garenne, Phoque veau-marin, Phoque gris

 

Papillons de jour :

Citron, Argus vert

 

Amphibiens :

Grenouille verte

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